mercredi 7 juillet 2010

Lago Titikaka - Copacabana






Voila déjà 5 jours que je suis partie pour la grande aventure et les vraies vacances!
Tout se passe très bien jusqu'à présent et j'aprécie tout les petits moments vécus.

Nous sommes parties vendredi soir à 22h en direction de La Paz pour arrivée à 6h am. Puis nous avons pris un autre autobus en direction de Copacabana pour un voyage de 4h et sommes arrivées à 12h30.

Nous avons passé l'après-midi dans le petit village de Copacabana. Le lendemain matin, 8h30, nous partions pour l'isla del Sol, directement sur le Lac Titikaka. Nous y avons passer la journée et la nuit et avons fait environ 22 km de marche en une journée... Par contre, nous avons pu voir le coucher du soleil sur le côté ouest de l'île et le lever du soleil sur le côté est...c'était merveilleux!

Voici quelques photos!

jeudi 1 juillet 2010

Fin de semaine à Toro Toro avec les chicas du Psychiatrico! Inoubliable






Et me voilà presque à jour dans mes aventures!

Du 24 juin au 27 juin, nous sommes allées à Toro Toro (ville des Dinosaures...)avec les 5 filles qui font du bénévolat au Psychitrico à Cochabamba.

Je suis entrée dans une caverne pendant environ 2h et j'ai même serpenter dans des passages assez étroits!

Sinon, nous avons marché toute la fin de semaine parce que tous les chemins menant aux attractions sont montagneux et ne sont pas accessibles en auto.

Voilà quelques photos....



Nouvelles du jour:

Tout se passe bien, je n'ai presque plus de temps libre tellement il nous manque de temps pour organiser le reste de notre bénévolat. Je termine demain dans la matinée! Youpi...et enfin! Je n'en pouvais plus et j'avais hâte aux changements!

voici notre itinéraire que nous avons d'ailleurs changé à la dernière minute en raison du vol Cuzco - bolivie qui était plein pour le 26 juillet.

Demain soir, nous nous rendons à La Paz pour ensuite nous rendre à Copacabana, au Lac Titicaca, à Puno, à Cuzco pour faire un trek d'environ 6 nuits et terminer par le Mahcu Pichu. Nous prenons ensuite l'avion pour La Paz pour aller faire un deuxième trek de 2 ou 3 jours selon les disponibilités dans les montagnes enneigées! Puis, nous nous rendons au Salar de Uyuni ou désert de sel (il fait -30 la nuit et il n'y a aucun chauffage!)et nous rendons à Potosi (ville minières où se vendent les bijoux les moins chers de la Bolivie. Nous terminons notre trajet à Sucre pour revenir à Cochabamba (pour revenir chercher nos achats de trucs d'artisanat) et retournons à La Paz pour prendre l'avion direction Montréal avec escales à Santa Cruz, Miami et New York!

Bisou, vous me manquez tous! XXXXXXX

Bénévolat....Couture et fabrication de coussins!




Le titre le dit, voici quelques images de Jolaine et moi travaillant dans le local de couture pour fabriquer des appuis-pieds et des coussins à la main. Je peux vous dire que je n'ai plus de sensibilité aux bouts des doigts!

Fin de semaine à Santa Cruz






Je profites de mon avant dernière journée pour partager mes photos de mes deux dernières destinations. Par chronologie, je suis allée à Santa Cruz la fin de semaine du 18 juin.

C'est une ville beaucoup plus moderne, en fait, la plus moderne que j'ai visitée jusqu'à présent. Notre alojamiento était merveilleux. Nous avions des lits superposés, ce qui nous a permis de dormir les 4 filles dans la même chambre. Aussi, le déjeuner était inclu ce qui nous a enchanté.

Nous avons visité des musées, le zoo, le biocentro Guembé ainsi que la cathédrale. Ma fin de semaine a été simplement paradisiaque et, contrairement aux autres villes où je suis allée, je me suis vraiment reposée.

Voilà mes photos!

lundi 21 juin 2010

Dégâts de la fièvre typhoïde

La semaine suivant mon week end à Sucre a été simple. D'abord, le mardi, nous sommes allées chercher nos visas à l'agence d'immigration. Comme il fallait s'y en attendre, même si cela faisait une semaine qu'ils détenaient nos passeports pour estamper un simple visa déjà payer à 630 bolivianos, les visas n'étaient pas prêtes. D'abord, Émilie avait mal rempli son formulaire et a du recommencer et, pour celui de Jo et moi, le directeur n'a pas eu le temps de mettre sa griffe donc nous devions revenir le lendemain. Nous étions les trois malades lorsque nous nous y sommes rendues et nous prenions que du powerade. Notre après-midi, parce qu'il a fallu au moins 2hres pour nous faire dire que notre visa n'était pas prête, n'a pas été des plus agréable. Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtées à l'épicerie pour faire des provisions de Powerades et des réserves de nourriture blanche.

En fait, les soeurs nous avaient mises à la diète blanche: souper au bouillon de poulet, poulet, biscuit soda et c'était tout. Nous ne pouvions pas prendre de salade, de fruit, de légume, de jus d'orange; tout ce qui était acide, sucré, amer, picant nous était interdit. Je me sentais d´shydratée et j'étais toujours fatiguée. Je devais prendre des médicaments deux fois par jour, un pour réparer ma flore intestinale et l'autre pour combattre la bactérie qui, tous les deux, étaient dégueulasses.

Le mercredi soir, après ma journée de bénévolat, je me suis rendue à un petit mercado près du Correo (poste) afin d'acheter quelques articles d'artisanats. Le jeudi soir, j'étais fatiguée alors je suis allée répondre à quelques courriels su8r internet, j'ai souper et me suis couchée tôt.

Le vendredi, nous sommes retournées à l'agence de migration pour reprendre nos passeports et, encore une fois, il fallait qu'il nous arrive une bad luck. Tout nos passeports et visas étaient prêts à l'exception de celui d'Émilie, lequel n'avait pas encore la signature du directeur. Ensuite, nous sommes allées à la Cancha pour faire quelques achats et avons terminé notre soirée dans un restaurant italien suggéré par notre Lonely sur une rue que nous ne connaissions pas. Par hasard, les filles du psychiatrico étaient elles aussi à ce restaurant. Comme nous ne nous avions pas depuis longtemps, nous avons discuté de nos projets, de nos aventures et de nos déceptions pendant près d'une heure alors qu'elles prenaient leur dessert. Ensuite, elles sont parties et nous avons commandés. Ce soir-là, nous avons souper très tard et je ne me sentais pas très bien, séquelles de la fièvre typhoïde sur mon estomac. Je n'ai pas été en mesure de terminer mon plat et nous sommes retournées directement à la maison pour nous coucher. En arrivant, j'ai été obliger de prendre quelques pillules pour faire passer mon mal de ventre tellement je n'étais pas bien.

Le lendemain matin, je me suis réveillée sans mal de ventre et en pleine forme à 7h du matin. J'en ai profité, comme à mon habitude, pour aller faire mon lavage et me retrouver seule quelques instants. Sans m'en rendre compte, Jolaine s'était levée approximativement à la même heure que moi et était en train de préparer le petit déjeuner. Comme nous n'avions rien prévu cette journée-lá, nous avions parlé de faire des crêpes avec du sucre à la crème et du coulis de fraise. Miam quel délice ce fût! J'ai évidemment aidé pour faire le sucre à la crême liquide et le dur. Après notre déjeuner, nous nous sommes promener dans la ville et avons été souper, encore une fois, au restaurant.

Le dimanche, ce fût une journée assez ordinaire puisque nous avons travaillé afin de pouvoir prendre notre vendredi off. En fait, nous avions prévu d'aller visiter Santa Cruz la fin de semaine suivante.

La semaine a aussi été ordinaire. Je suis allée à la Cancha, encore une fois, pour faire d'autres achats. En fait, personne ne peut dire que je suis compulsive parce que tout ce que j'ai acheté, je l'ai magasiné au moins deux fois et dans plusieurs boutiques. Alors, tous mes achats sont très réfléchis.

Pendant la semaine, nous sommes allées nous informer pour un trip à Torotoro et les excursions à faire dans la magnifique ville de Santa Cruz. Nous avons aussi été réservé notre billet d'avion qui nous a coûté un peu plus de 100$ aller-retour.

Fin de semaine à Sucre, partie 2




Le samedi, je me suis levée sans mal de tête, tout le contraire des filles avec qui je voyage. Donc, nous avons pris ça plutôt relax. Nous avons déjeuner le pain aux bananes et la barres tendres que nous avions préparés et sommes parties à la visite de la ville. En fait, nous avons pris les rues marchandes et avons faits quelques achats dans la matinée. Évidemment, je dois rapporter un petit objet artisanal de chaque ville que je vais visiter.

Ensuite, nous sommes allées dîner dans un petit café. Nous avons pris le temps de planifier notre voyage pour les trois dernières semaines puisque tous les musées sont fermés sur l'heure du midi. En fait, les boutiques et musées étaient tous fermés ou presque entre 12h et 14h30. Puis, nous nous sommes dirigées vers le musée d'art indigène. Nous avons découvert l'origine et l'explication de plusieurs vêtements typiques de Bolivie ainsi que les secrets concernant le tissage de couvertes indigènes. Nous avons su que les femmes apprennent dès leur enfance à tisser et que pour faire une couverte, elles doivent travailler pendant 4 mois, 8 heures par jour et ce, 7 jours par semaine.

Nous sommes allées visiter le "museo de la libertad", mais sommes restées quelques minutes seulement puisque nous étions toutes fatiguées et les paneaux descriptifs étaient trop long à lire. Bref, le musée explicait l'histoire de l'indépendance bolivienne.

Vers 19h, nous sommes allées souper dans un restaurant suggéré par le Lonely. Pour ma part, j'avais le goût de manger des pâtes aux crevettes dans un restaurant françcais, mais les filles ont préféré se rendre dans un restaurant donnant sur la place 25 de mayo (place centrale) offrant un bar à salades et, en majorité, de la viande. Nous ne le savions pas sur le moment, mais notre choix allait avoir de grandes conséquences sur le reste de notre voyage. J'ai commandé une brochette de boeuf, en spécifiant d'obtenir une viande bienj cuite, Lydia a commandé un plat de pâte et les deux autres un filet mignon sauce aux champignons. Nous n'avons pas réussi à terminer notre assitette tellement nous étions fatiguées et sommes allées nous coucher tout de suite après avoir terminé le repas.

Le lendemain matin, encore très fatiguée, nous nous sommes levées tôt puisqu'un long trip de 3 heures et demie nous attendait. En fait, la veille, nous avions réservé une escapade à cheval d'une durée d'environ trois heures de Sucre à Yotala. Ainsi, nous nous sommes rendues à l'agence de voyage où nous attendais la personne responsable ainsi que nos lunchs. Cette petite aventure d'une demi-journée était la meilleure chose que nous avions fait jusqu'à présent à Sucre. C'était tout simplement splendide et, tout au long de notre promenade, j'étais émerveillée, joyeuse et j'en avait les larmes aux yeux. Nous avons trotés et galopés dans les montagnes en observant, au loin, la cordilière de los Frailes.

En arrivant à Yotala, une femme nous attendait et nous avait préparé du fromage de chèvre, un genre de jus de maïs fermenté (qui ne goûtait pas vraiment bon) ainsi que du pain frais. Nous avons mangé et sommes retournées en autobus à Sucre afin de prendre l'avion. Nous étions toutes très fatiguées et l'escapade à cheval nous avait rendues mortes. À l'aéroport, je ne me sentais pas très bien et avait mal au coeur et je pensais simplement être prise de fatigue. Lorsque nous sommes arrivées à Cochabamba, Jolaine est allée se coucher immádiatement tandis que nous avons souper avec les soeurs en compagnie des frères du psychiatrico (endroit où d'autres ergo font du bénévolat à Cochabamba). Le lendemain matin, Jo ne se sentait vraiment pas bien et Bilma, une des soeurs, l'a amené à la clinique. Pendant ce temps, nous sommes allées travailler au centre et, vers 11h30, Celia, une autre soeur, est venue nous chercher pour nous amener à la clinique. En fait, Jolaine avait la fièvre typhoïde et, comme elle était contagieuse et que nous étions en contact avec elle, il fallait passer quelques tests.

Nous avons passer tout l'après-midi à la clinique afin de faire une prise de sang, un test d'urine et de scelles. Ce n'était pas très agréable. Émilie et moi, avions le flux et tout ce que nous avions mangé depuis le déjeuner était ressorti dans les trentes minutes suivantes. Vers 17h nous avons reçu notre diagnostic: pour Lydia, tout était normal, mais Émilie et moi avions aussi la fièvre typhoïde. Le seul point commun que nous avons trouvé est la viande que nous avions mangée le samedi soir à Sucre. Ainsi, le lendemain, comme il y avait des risques pour contagier les enfants, nous ne sommes pas allées au centre. Les deux autres en ont eu pour 4 jours à ne pas pouvoir se présenter alors que moi ce fût la seule journée.

jeudi 17 juin 2010

Fin de semaine à Sucre, partie 1






Le vendredi 4 juin au matin, vers les 10h40, j'étais dans l'avion pour me rendre à Sucre. Un vol de 20 minutes, incluant une sandwich, et j'était rendue sur place et découvrait une des plus belles villes de la Bolivie!

Étant très débrouillardes et se fiant au Lonely, guide de voyage, nous avons pris un micro pour nous rendre au centre-ville. Évidemment, tout s'est très bien déroulé et, en moins de deux, nous avions réservé notre "casita". L'endroit était d'ailleurs recommandé par le Lonely et l'ambiance était très agréable et calme. Deux nuits en occupation double nous ont coûtées 70 bolivianos par personne, ce qui équivaut à environ 10$. Le prix était vraiment bas pour la qualité de l'endroit. Les chambres et les lits étaient pour le moins vieux et un peu défraîchis, mais l'endroit restaient tout de même le meilleur rapport qualité prix. De plus, nous étions à quelques coins de rues de la place centrale.

En arrivant à notre "casita", nous avons pris le temps de défaire nos bagages et de dîner sur la terrasse de notre "casita". En fait, nous nous avions préparé des sandwichs et des collations (pain au bananes et barres tendres faites maison avec des céréales puisqu'il n'y a aucune épicerie qui vend de ces fameuses barres tendres!).

Puis nous sommes parties à la découverte de la ville tout en nous fiant à notre guide de voyage. Nous nous sommes d'abord rendues au cimetière, dont nous avions tant entendu parlé par soeur Béatrice. La visite en valait vraiment la peine. En fait, il s'agissait d'un cimetière très bien entretenu dont les familles les plus riches possédait des terrains. Les tombes ne sont pas enterrées sous terre, mais placées dans des cubicules dont la façade présente des objets étant reliés à la personne décédée. Ainsi, chacune des façades est unique quoique plutôt semblable.

Ensuite, nous nous sommes dirigées vers un musée, le musée de la Recoleta (couvent habité par des frères dans lequel un guide nous montrent quelques oeuvres d'arts du 17e siècle ainsi que l'histoire du couvent par diverses salles). Ensuite, nous nous sommes rendues au Café mirador. Le nom le dit, le café est situé au flanc d'une colline et offre une vue splendide sur la ville de Sucre. Nous avons pris une limonade et avons attendu le coucher de soleil. La vue était simplement magnifique, mais l'ambiance quelque peu désagréable en raison de la panoplies de touristes qui s'y trouvaient.

Le soir, nous avons rejoints les autres ergos et physios qui font du bénévolat à Sucre pour aller souper. Ils nous ont amenés dans un restaurant très adapté aux touristes, le Joy Ride Cafe. Étant donné que j'étais loin de soeurs et, donc, de la sagesse, j'ai savouré une bière (en fait un pichet à deux) pendant le souper. Lydia et moi avons commandé un "pique mahco" à deux, plat typique de Bolivie. Je n'ai pas apprécié le plat servi puisque, comme le restaurant est très touristique, nous avons eu droit à de la viande et des saucisses servies sur des frites accompagnées de fromage trempant dans une sauce brune et de la mayonaise. En oubliant le souper, ma soirée à été très mouvementée puisque j'avais l'impression d'avoir une panoplie d'anecdotes à raconter aux autres et eux de même.

Le soir, nous sommes parties, seulement les quatres filles de Puntiti, dans un pub de Sucre, le salfari. Nous avons commandé une bouteille de vodka. À notre grande suprise, il ne s'agissait pas d'un simple 26 onzes, mais bien d'une bouteille de 33 onzes et demie que nous avons su terminée. En fait, il s'agissait de notre première "bross" depuis le début de notre aventure en Bolivie. Un peu trop pompette, nous sommes retournées à pied, puisque nous étions à quelques coins de rue de notre hôtel.