lundi 21 juin 2010

Dégâts de la fièvre typhoïde

La semaine suivant mon week end à Sucre a été simple. D'abord, le mardi, nous sommes allées chercher nos visas à l'agence d'immigration. Comme il fallait s'y en attendre, même si cela faisait une semaine qu'ils détenaient nos passeports pour estamper un simple visa déjà payer à 630 bolivianos, les visas n'étaient pas prêtes. D'abord, Émilie avait mal rempli son formulaire et a du recommencer et, pour celui de Jo et moi, le directeur n'a pas eu le temps de mettre sa griffe donc nous devions revenir le lendemain. Nous étions les trois malades lorsque nous nous y sommes rendues et nous prenions que du powerade. Notre après-midi, parce qu'il a fallu au moins 2hres pour nous faire dire que notre visa n'était pas prête, n'a pas été des plus agréable. Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtées à l'épicerie pour faire des provisions de Powerades et des réserves de nourriture blanche.

En fait, les soeurs nous avaient mises à la diète blanche: souper au bouillon de poulet, poulet, biscuit soda et c'était tout. Nous ne pouvions pas prendre de salade, de fruit, de légume, de jus d'orange; tout ce qui était acide, sucré, amer, picant nous était interdit. Je me sentais d´shydratée et j'étais toujours fatiguée. Je devais prendre des médicaments deux fois par jour, un pour réparer ma flore intestinale et l'autre pour combattre la bactérie qui, tous les deux, étaient dégueulasses.

Le mercredi soir, après ma journée de bénévolat, je me suis rendue à un petit mercado près du Correo (poste) afin d'acheter quelques articles d'artisanats. Le jeudi soir, j'étais fatiguée alors je suis allée répondre à quelques courriels su8r internet, j'ai souper et me suis couchée tôt.

Le vendredi, nous sommes retournées à l'agence de migration pour reprendre nos passeports et, encore une fois, il fallait qu'il nous arrive une bad luck. Tout nos passeports et visas étaient prêts à l'exception de celui d'Émilie, lequel n'avait pas encore la signature du directeur. Ensuite, nous sommes allées à la Cancha pour faire quelques achats et avons terminé notre soirée dans un restaurant italien suggéré par notre Lonely sur une rue que nous ne connaissions pas. Par hasard, les filles du psychiatrico étaient elles aussi à ce restaurant. Comme nous ne nous avions pas depuis longtemps, nous avons discuté de nos projets, de nos aventures et de nos déceptions pendant près d'une heure alors qu'elles prenaient leur dessert. Ensuite, elles sont parties et nous avons commandés. Ce soir-là, nous avons souper très tard et je ne me sentais pas très bien, séquelles de la fièvre typhoïde sur mon estomac. Je n'ai pas été en mesure de terminer mon plat et nous sommes retournées directement à la maison pour nous coucher. En arrivant, j'ai été obliger de prendre quelques pillules pour faire passer mon mal de ventre tellement je n'étais pas bien.

Le lendemain matin, je me suis réveillée sans mal de ventre et en pleine forme à 7h du matin. J'en ai profité, comme à mon habitude, pour aller faire mon lavage et me retrouver seule quelques instants. Sans m'en rendre compte, Jolaine s'était levée approximativement à la même heure que moi et était en train de préparer le petit déjeuner. Comme nous n'avions rien prévu cette journée-lá, nous avions parlé de faire des crêpes avec du sucre à la crème et du coulis de fraise. Miam quel délice ce fût! J'ai évidemment aidé pour faire le sucre à la crême liquide et le dur. Après notre déjeuner, nous nous sommes promener dans la ville et avons été souper, encore une fois, au restaurant.

Le dimanche, ce fût une journée assez ordinaire puisque nous avons travaillé afin de pouvoir prendre notre vendredi off. En fait, nous avions prévu d'aller visiter Santa Cruz la fin de semaine suivante.

La semaine a aussi été ordinaire. Je suis allée à la Cancha, encore une fois, pour faire d'autres achats. En fait, personne ne peut dire que je suis compulsive parce que tout ce que j'ai acheté, je l'ai magasiné au moins deux fois et dans plusieurs boutiques. Alors, tous mes achats sont très réfléchis.

Pendant la semaine, nous sommes allées nous informer pour un trip à Torotoro et les excursions à faire dans la magnifique ville de Santa Cruz. Nous avons aussi été réservé notre billet d'avion qui nous a coûté un peu plus de 100$ aller-retour.

Fin de semaine à Sucre, partie 2




Le samedi, je me suis levée sans mal de tête, tout le contraire des filles avec qui je voyage. Donc, nous avons pris ça plutôt relax. Nous avons déjeuner le pain aux bananes et la barres tendres que nous avions préparés et sommes parties à la visite de la ville. En fait, nous avons pris les rues marchandes et avons faits quelques achats dans la matinée. Évidemment, je dois rapporter un petit objet artisanal de chaque ville que je vais visiter.

Ensuite, nous sommes allées dîner dans un petit café. Nous avons pris le temps de planifier notre voyage pour les trois dernières semaines puisque tous les musées sont fermés sur l'heure du midi. En fait, les boutiques et musées étaient tous fermés ou presque entre 12h et 14h30. Puis, nous nous sommes dirigées vers le musée d'art indigène. Nous avons découvert l'origine et l'explication de plusieurs vêtements typiques de Bolivie ainsi que les secrets concernant le tissage de couvertes indigènes. Nous avons su que les femmes apprennent dès leur enfance à tisser et que pour faire une couverte, elles doivent travailler pendant 4 mois, 8 heures par jour et ce, 7 jours par semaine.

Nous sommes allées visiter le "museo de la libertad", mais sommes restées quelques minutes seulement puisque nous étions toutes fatiguées et les paneaux descriptifs étaient trop long à lire. Bref, le musée explicait l'histoire de l'indépendance bolivienne.

Vers 19h, nous sommes allées souper dans un restaurant suggéré par le Lonely. Pour ma part, j'avais le goût de manger des pâtes aux crevettes dans un restaurant françcais, mais les filles ont préféré se rendre dans un restaurant donnant sur la place 25 de mayo (place centrale) offrant un bar à salades et, en majorité, de la viande. Nous ne le savions pas sur le moment, mais notre choix allait avoir de grandes conséquences sur le reste de notre voyage. J'ai commandé une brochette de boeuf, en spécifiant d'obtenir une viande bienj cuite, Lydia a commandé un plat de pâte et les deux autres un filet mignon sauce aux champignons. Nous n'avons pas réussi à terminer notre assitette tellement nous étions fatiguées et sommes allées nous coucher tout de suite après avoir terminé le repas.

Le lendemain matin, encore très fatiguée, nous nous sommes levées tôt puisqu'un long trip de 3 heures et demie nous attendait. En fait, la veille, nous avions réservé une escapade à cheval d'une durée d'environ trois heures de Sucre à Yotala. Ainsi, nous nous sommes rendues à l'agence de voyage où nous attendais la personne responsable ainsi que nos lunchs. Cette petite aventure d'une demi-journée était la meilleure chose que nous avions fait jusqu'à présent à Sucre. C'était tout simplement splendide et, tout au long de notre promenade, j'étais émerveillée, joyeuse et j'en avait les larmes aux yeux. Nous avons trotés et galopés dans les montagnes en observant, au loin, la cordilière de los Frailes.

En arrivant à Yotala, une femme nous attendait et nous avait préparé du fromage de chèvre, un genre de jus de maïs fermenté (qui ne goûtait pas vraiment bon) ainsi que du pain frais. Nous avons mangé et sommes retournées en autobus à Sucre afin de prendre l'avion. Nous étions toutes très fatiguées et l'escapade à cheval nous avait rendues mortes. À l'aéroport, je ne me sentais pas très bien et avait mal au coeur et je pensais simplement être prise de fatigue. Lorsque nous sommes arrivées à Cochabamba, Jolaine est allée se coucher immádiatement tandis que nous avons souper avec les soeurs en compagnie des frères du psychiatrico (endroit où d'autres ergo font du bénévolat à Cochabamba). Le lendemain matin, Jo ne se sentait vraiment pas bien et Bilma, une des soeurs, l'a amené à la clinique. Pendant ce temps, nous sommes allées travailler au centre et, vers 11h30, Celia, une autre soeur, est venue nous chercher pour nous amener à la clinique. En fait, Jolaine avait la fièvre typhoïde et, comme elle était contagieuse et que nous étions en contact avec elle, il fallait passer quelques tests.

Nous avons passer tout l'après-midi à la clinique afin de faire une prise de sang, un test d'urine et de scelles. Ce n'était pas très agréable. Émilie et moi, avions le flux et tout ce que nous avions mangé depuis le déjeuner était ressorti dans les trentes minutes suivantes. Vers 17h nous avons reçu notre diagnostic: pour Lydia, tout était normal, mais Émilie et moi avions aussi la fièvre typhoïde. Le seul point commun que nous avons trouvé est la viande que nous avions mangée le samedi soir à Sucre. Ainsi, le lendemain, comme il y avait des risques pour contagier les enfants, nous ne sommes pas allées au centre. Les deux autres en ont eu pour 4 jours à ne pas pouvoir se présenter alors que moi ce fût la seule journée.