mercredi 9 juin 2010

Nouveautés....attachez votre tuque! - Cochabamba fin de la semaine 3






Donc, je vous situe un peu...nous sommes vendredi (pas celui de la semaine passée, mais l'autre, ce qui donne le 28 mai 2010!)

Étant donné que nous allions travailler le dimanche, nous avons décidé, encore une fois, d'aller nous gâter dans un bon restaurant! Eh oui, le même que la première fin de semaine, le Paprika...pourquoi faire changement quand on sait que la bouffe est bonne et qu'on est bien servie!

Le samedi, nous avons presque rien fait. J'étais un peu fatiguée, je voulais me lever tard, mais non. Évidemment, je me suis levée à 7h am une journée de congé parce que je n'était plus capable de dormir. Je suis donc allée faire mon lavage jusqu'à temps que les autres se lèvent. Comme je rêvais de pain doré, j'en ai fait pour déjeuner et je suis même allée au dépaneur pour acheter une canne de fraises! Miam, j'ai préparé une surprise aux filles et je leur ai fait du coulis aux fraises pour mettre sur les pains dorés étant donné qu'il n'y a pas de sirop d'érable et que celle que Jo avait amené contenait maintenant que quelques gouttes! Dans la journée, nous sommes allées nous promener au centro de Cochabamba, vraiment relaxe! Le soir, nous avons souper avec les soeurs et je me suis couchée tôt pour être en forme pour le lendemain matin.

Dimanche, nous sommes allées faire notre bénévolat pour avoir notre vendredi de congé. Nous voulions profiter de Sucre la fin de semaine suivante c'est pourquoi nous avons décidé de travailler le jour du seigneur! De toute façon, il n'y a rien a faire le dimanche puisque toutes les boutiques et les marchés sont fermés. J'ai vraiment apprécié de travailler un dimanche parce que c'est beaucoup plus calme. En plus, il fallait préparer notre présentation qui avait lieu le mercredi!

Le lundi, notre visa était à renouveller. Ainsi, après notre journée de travail, nous nous sommes dirigées vers l'agence de migration de Cochabamba selon les directives de soeur Celia. OUF! Nous avons pris le micro 244 et avons, pour ainsi dire, fait un tour guidé d'un coin de Cochabamba. En fait, nous ne savions pas du tout où nous nous en allions, et nous nous sommes trompées de micro. Par contre, en chemin, nous avons vu où se situaient les agences de voyagement pour se rendre à Torotoro, au moins!

Bref, le conducteur du 244 nous a déposé à un coin de rue où était supposé passer le 242, mais il était près de 17h et nous ne voulions pas arriver après la fermeture. Nous avons donc pris un taxi pour se rendre directement à l'agence de migration. Sur place, quelle suprise nous avons eue quand le gars nous a dit le prix qu'allait nous coûter le renouvellement de notre visa pour 1 mois! Rien de moins que 630 bolivianos, ce qui équivaut à environ 90$. En fait, nous nous attentions à quelque chose comme 30 à 40$ pour le renouvellement pour 1 mois.

Comme nous ne voulions pas payer ce montant exorbitant, nous nous sommes un peu ostiner avec le gars en disant que les bénévoles de l'année dernière avaient payé pas plus de 200 bolivianos, mais ce fût en vain. Aussi, nous n'avons pas pu remplir le formulaire le même soir puisqu'il nous manquait une lettre du centre où nous travaillons attestant que nous faisions réellement du bénévolat. J'était vraiment en furie quand je suis sortie de l'agence.

Afin de ne pas perdre complètement notre journée, nous sommes allées s'informer quant aux prix pour les billets d'avion pour se rendre à Sucre. Nous avons donc réservé nos billets le même soir et sommes retournées, frustrées et épuisées, à la maison des soeurs.

Comme le temps nous manquait cette semaine là puisque nous avions beaucoup d'évènements d'organisés et qu'il nous fallait remplir le formulaire avant jeudi puisque nous partions le vendredi matin, nous sommes retournées à l'agence le mardi matin. Une fois dans le bureau du même gars, avec les photocopies de nos passeports, nos visa et nos lettres de Puntiti, nous ne voulions toujours pas payer 90$ pour notre visa. Jo et moi sommes ostiner pendant au moins 15 minutes avec le gars pour sortir de son bureau bredouilles et frustrées. Nous ne savions plus quoi faire et ne voulions surtout pas payer. Donc, j'ai appeler soeur Celia à Puntiti, en vain. J'ai aussi appelé les filles qui sont au psychiatrico afin de savoir si elles étaient au courant de quelque chose, en vain. Ensuite, j'ai appelé au Consulat de Bolivie au Québec, j'étais vraiment entêtée à ne pas payer... Finalement, après avoir attendu une heure pour obtenir une réponse du Consulat, nous sommes retournées à l'agence avec une mine vraiment piteuse. En fait, le renouvellement du visa, celui ayant pour titre Objeto Determinado, coûtait réllemment 630 bolivianos tandis que celui ayant pour titre Turisto en coûtait 200 bs. Nous avions fait toutes ces démarches pour rien! Aussi, le gars avait oublié de nous dire qu'il nous fallait des photos sur fond rouge!

Le mardi soir, il y avait une fête organisée à Puntiti pour le 14e anniversaire du centre. Chacun des groupes de travailleurs (niñeras, physiothérapeute, professeurs, pastorale, etc.) avait fait une chorégraphie typique de Bolivie. Comme les níñeras voulaient nous intégrer, nous avons aussi participer à cette chorépgrahie et étions vêtues d'une robe typiquement bolivienne très colorée! La danse s'apelle le Tynku (p-e pas très bien ortographiée) et j'était vêtue d'une robe bleue-mauve avec d'énormes broderies au bas de la robe...Malheureusement je ne mettrai pas de photos (j'ai quand même mon honneur à garder!)

Le mercredi était un grand jour pour nous. Toute la matinée, nous avons pratiqué notre texte pour notre présentation en étant un peu anxieuse du résultat. Nous avions fait un document powerpoint supporté de plusieurs images. Bref, nous étions vraiment bien préparées. Toutefois, à la fin de la présentation, le chef des physiothérapeutes, a relativement fait un discours à sens unique disant que nous n'avions pas pris en compte les complexités de chacun des enfants présents à Puntiti et que les professionnels n'avaient pas le temps de s'occuper du positionnement des enfants. Sa réplique nous a atteint droit au coeur, nous qui avions mis beaucoup d'effort dans cette présentation. Pour ma part, je l'ai moins pris personnel que pour les autres filles, mais j'étais quand même déçue que le personnel ne nous supporte pas à 100% dans notre projet. Pourtant, certaines niñeras avaient remarqué plusieurs de nos réparations sur les fauteuils roulants.

Nous sommes retournées à la maison des soeurs plus tôt puisque nous avions toutes une "crotte" sur le coeur. Arrivées à la maison, les soeurs nous ont encouragées en nous disant que tout le personnel de direction était derrière nous et qu'il nous supportait dans nos interventions. Ces quelques mots d'encouragement nous ont fait chaud au coeur.

Puisque ça faisait un mois, jour pour jour, que nous étions parties, nous avons ouvert une bouteille de vin blanc et l'avons bu assises à l'extérieur à profiter du soleil.

Voilà, les nouvelles pour le jeudi et ma fin de semaine à Sucre suivront demain....


Je pense à vous.
Gros bisou xxxx

1 commentaire:

  1. Toujours un plaisir de te lire,
    Je pense à toi chaque jour..... Continue à mettre du coeur dans ton projet, tu nous inspires tous !

    LOVE xxx

    poupoune

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